Bonheur et travail

Bonheur et travail

Fait par FIEUX Noémie et CABAUD Sophie

Les effets contradictoires du travail sur l’individu: épanouissement et déplaisir

Le bonheur est un état que beaucoup d’individus souhaitent atteindre. Comment faire ? Est-ce possible ? Le bonheur en lui-même est propre à chacun en fonction de ses centres d’intérêts.  Et vous, à quoi ressemble votre bonheur ?

Le travail fait partie de la vie. Travailler permet d’assurer sa survie et son confort sur le plan  matériel et intellectuel. Le confort nécessite plus de travail que la survie, mais il est plus satisfaisant.

  •  Assurer sa survie matérielle, c’est pouvoir manger, s’habiller, s’abriter et se soigner.
  •  Assurer son confort matériel, c’est pouvoir choisir et améliorer ses conditions de vie matérielle.
  • Assurer ses besoins intellectuels, c’est apprendre à parler, lire, écrire et compter. Mais c’est aussi se cultiver, se distraire, raisonner, etc.

De plus, le travail permet à l’homme de jouer un rôle dans la société. Le résultat de son travail a une valeur reconnue par ses semblables.

L’homme se rend et se sent utile. Il est acteur de la vie économique et sociale. Il acquiert ainsi une signification aux yeux des autres. L’emploi  nous permet d’exister dans la société. L’individu ne peut vivre seul, il est sans cesse à la recherche de contacts humains.

Mais le travail permet-il d’accéder au bonheur ? Est-il envisageable d’éprouver du bien-être au sein de son métier ? 

En effet, depuis toujours,  les conditions de travail sont plus ou moins laborieuses. Les hommes se renferment quelques fois dans leur métier et finissent par faire un burn out.

Certains dans leurs métiers peuvent être oppressés et mal à l’aise. Leur supérieur hiérarchique peut exercer une pression intense sur l’employé.

Nous avons pu constater  grâce à de nombreux documents, qu’entre 2007 et 2009, 485 suicides ont été recensés dans le domaine agricole. Mais des aides de la MSA sont mises à disposition pour améliorer la vie des  agriculteurs.

Cependant, d’autres causes peuvent être des raisons aussi de mal-être. Aujourd’hui dans certaines entreprises les employés sont mis en concurrence et sont donc eux-aussi sous pression. Pour faire du chiffre d’affaires l’employeur compare l’efficacité de chacun des travailleurs. Et paye plus ou moins en fonction de son efficacité.

C’est donc à travers tout ce qu’apporte un emploi que nous pouvons trouver notre bonheur. En effet, l’homme a un besoin permanent d’acquérir de nouvelles connaissances. Le travail est une source d’épanouissement mais aussi d’ennui. Chaque individu peut trouver une part de joie dans son travail mais malheureusement pas de  bonheur durable.

De quelle manière le bonheur est devenu un sujet de société important dans le monde actuel ?

De quelle manière le bonheur est devenu un sujet de société important dans le monde actuel ?

Chers lecteurs,

Actuellement le bonheur devient un sujet important autour de nous si bien qu’il est devenu un indicateur économique, social et environnemental. Ainsi certains pays ont instauré le ministre du bonheur.
Les pays ayant un PIB élevés ne sont pas forcément les plus heureux.

Les français sont-ils heureux ?

Quand on vit en France, on ne cherche pas forcément à être heureux.
Les français ne s’approprient pas le bonheur. Si nous évaluons cela sur un graphique. Nous sommes bien en dessous de la moyenne mondiale.

Le bonheur national brut, un nouvel indicateur ?

Depuis quelques années, les économistes bhoutanais ont cherché à se démarquer des autres pays en instaurant le bonheur national brut.
Ce nouvel indicateur devient très populaire à travers le monde.
Certains pays ont essayé de le mettre en place mais ont été vite devancés par le Produit Intérieur Brut et Indice de Développement Humain qui à leurs yeux sont plus importants.

Les danois heureux ?

Les pays les plus élevés dans le palmarès du bonheur sont le Danemark suivi de près par la Suisse.
En effet, le Danemark est heureux car il remporte les six critères qui sont utiles pour le bonheur du pays à savoir : le PIB /habitants, la solidarité, l’espérance de vie en bonne santé, liberté de choisir sa vie, dons et générosité pour les associations et enfin la perception de la corruption.

LACRAZ Marie

MELO Ludivine

Les instances de socialisation et le bonheur

Les instances de socialisation et le bonheur

Les instances de socialisation mènent-elle l’individu au bonheur aujourd’hui ? 

Les instances de socialisation peuvent conduire l’homme dans sa recherche du bonheur. En effet, la socialisation est un processus d’intégration de normes collectives qui permettent d’obtenir une certaine cohésion sociale. L’individu se sent obligé de respecter les normes et valeurs imposées par la collectivitée pour éviter l’exclusion sociale. Selon Jean-Jacques Rousseau « L’Homme est un animal social », c’est pourquoi il a besoin d’être accepté et reconnu par ses pairs pour atteindre le bonheur social. Le sentiment d’appartenance à la collectivité pousse l’individu à accepter et reproduire les normes dictées par celle-ci afin d’accéder au bonheur et ce même si ces normes ne sont pas en adéquation avec ses valeurs personnelles. L’homme est obligé de respecter l’ordre social pour éviter l’exclusion, la déviance et l’anomie. Les instances de socialisation amènent l’individu à un bonheur collectif. Ou l’écoute, l’entraide et le partage de ces mêmes règles conduisent l’homme a entretenir de bonnes relations sociales cela conduit a un certain bien-être qui permet l’aboutissement au bonheur.

L’individualisme de l’homme peut néanmoins remettre en question la supériorité des instances de socialisation sur le comportement de l’homme.

L’individu reste maître de lui-même, en effet Jean Paul Sartre pensait que  ” l’on choisit toujours et même lorsque l’on ne choisit pas on choisit de ne pas choisir” « l’homme est condamné à être libre ». L’individu cherche à s’écouter lui-même et à respecter ses désirs, ses volontés même si cela peut se retrouver a l’opposer de celles de la collectivité, proposées par les instances de socialisation.
Pour certains individus le bonheur n’est pas celui représenté par les instances de socialisation. L’homme s’approprie lui-même la définition du bonheur, qui est différente de celui de l’idéal type sociétale. Le bonheur est une sensation qui varie en fonction des individus, ce sentiment est personnel et non mesurable, l’individu veut se détacher des obligations du système.

Le bonheur peut être tellement polyvalent que lui apporter une réelle définition est impossible. Les instances de socialisations cherchent tout de même a le caractériser car il est de plus en plus utiliser.  Être heureux est devenu une notion économique, sociologique et même politique de nos jours.

Robert Chloé, Prévalet Karolanne